mercredi 21 juin 2017

Posséder Ou Vivre Des Expériences

voici un article que j'ai n'ai pas écrit mais que je trouve très important.
Pour la première fois, je voie une explication tangible dans le fait que les expériences vécues rendent plus heureux que l'achat d'un objet.


Résultat d’Une Etude Sur La Possession


Une étude menée pendant 20 ans par un professeur de psychologie de la Cornell University, Dr Thomas Gilovich, a abouti à une conclusion claire et détonante : nous ne devrions pas dépenser notre argent pour des choses matérielles. L’ennui, avec les objets, c’est que le bonheur qu’ils produisent s’évanouit rapidement. Trois observations critiques viennent expliquer cet effet.
Nous nous habituons aux nouvelles possessions. Ce qui de prime abord était neuf et excitant entre rapidement dans la norme.
Nous ne pouvons nous arrêter de placer la barre plus haut. Les nouveaux achats engendrent de nouvelles expectatives. Dès que nous nous accoutumons à une nouvelle possession, nous en recherchons une autre, encore meilleure.
Nous trouvons toujours un point de comparaison. Les possessions, par nature, suscitent la comparaison. Nous achetons une nouvelle voiture et nous en sommes ravis jusqu’à ce qu’un ami en achète une meilleure, ce qui ne tarde jamais d’arriver puisqu’il se trouve toujours quelqu’un qui a les moyens de nous surpasser matériellement.
“L’un des ennemis du bonheur est l’adaptation”, explique le professeur Gilovich. “Nous achetons des choses pour faire notre bonheur, et nous y parvenons. Mais seulement pour un temps. Les nouvelles acquisitions sont excitantes pour nous au départ, jusqu’à ce que nous nous y adaptions”. Le paradoxe des possessions est que nous considérons que le bonheur reçu par le biais d’un achat va durer aussi longtemps que l’objet lui-même. Il semble évident qu’investir dans une chose que nous pouvons voir, entendre et toucher de manière permanente est le meilleur des investissements. C’est une erreur de penser ainsi. 
La force des expériences
Gilovich et d’autres chercheurs ont découvert que les expériences, aussi brèves qu’elles puissent être, résultent en un bonheur plus durable que celui provoqué par les objets. Tentons de comprendre pourquoi.
Les expériences deviennent une part de notre identité. Nous ne sommes pas nos possessions, mais nous sommes l’accumulation de tout ce que nous avons vu, des choses que nous avons faites, et des endroits où nous sommes allés. Acheter une Apple Watch ne changera pas ce que vous êtes ; en revanche, prendre une pause loin du travail pour une randonnée dans les Basses Gorges du Verdon le fera certainement.
“Nos expériences sont une part de nous-mêmes bien plus grande que ne le sont nos possessions matérielles”, observe Gilovitch. “Il se peut que vous aimiez beaucoup ce que vous possédez. Il se peut même que vous pensiez qu’une partie de votre identité est liée à ces choses, mais elles n’en demeurent pas moins séparées de vous. En opposition, vos expériences représentent vraiment une partie de vous. Nous sommes la totalité de nos expériences.”
Les comparaisons importent peu. Nous ne comparons pas les expériences de la même manière que nous comparons les objets. Dans une étude d’Harvard, lorsqu’il a été demandé à des personnes si elles préféreraient avoir un salaire élevé qui serait plus bas que celui des gens de leur âge, ou un salaire bas qui serait plus élevé que celui des gens de leur âge, une bonne partie des interrogés n’étaient pas sûrs de leur réponse. Mais lorsqu’il leur a été posé la même question au sujet de la longueur de leurs vacances, la plupart a choisi de plus longues vacances, même si elles étaient plus courtes que celles des autres. Il est difficile de quantifier la valeur de deux expériences, ce qui rend les expériences plus appréciables. 
L’anticipation importe.
Gilovich a également étudié le principe de l’anticipation, et a découvert que l’anticipation d’une expérience provoque de l’excitation et de la joie, alors que l’anticipation créée par l’attente d’une possession provoque de l’impatience. Les expériences sont appréciables dès le tout premier moment de leur organisation, et le sont toujours lorsqu’elles prennent la forme du souvenir que vous en retenez. 
Les expériences sont instantanées (ce qui est une bonne chose).
Vous est-il déjà arrivé d’acheter quelque chose qui ne soit pas du tout aussi génial que ce à quoi vous vous attendiez ? Une fois que vous l’achetez, la chose reste là sous vos yeux, vous rappelant votre déception. Et même si un achat vous satisfait, les “regrets de l’acheteur” peuvent s’installer : “Oui, c’est sympa, mais ça ne valait probablement pas une telle dépense.” Cela ne nous arrive pas aussi souvent, avec les expériences. Le fait même qu’elles ne durent que pour un court moment participe du fait que nous leur accordons tant de valeur, et que cette valeur tend à augmenter avec le temps. 
Ce qui perdure 
Gilovich et ses collègues ne sont pas les seuls à croire que les expériences nous rendent plus heureux que les objets. Dr. Elizabeth Dunn, de l’University de la Colombie-britannique a également étudié le sujet. Elle associe le bonheur temporaire ressenti en achetant des choses à ce qu’elle appelle “des flaques de plaisir.”
En d’autres mots, il s’agit d’un genre de bonheur qui s’évapore rapidement et nous laisse sur notre faim. Les objets peuvent durer plus longtemps que les expériences, mais les souvenirs qui nous restent à l’esprit sont ce qui a le plus de valeur

source : www.forbes.fr

mardi 20 juin 2017

Quand le Flow devient minimaliste...




Depuis quelques temps je lis le magazine Flow. C'est la plus belle idée que j'ai eu depuis longtemps. Cela fait un moment que je cherche le magazine à lire. J'en ai découvert plusieurs et bof...jusqu'au jour où je découvre le Flow...

A la base c'est un magazine hollandais (encore 1 point pour les pays nordiques que j'adore!). Je crois vraiment qu'on pense différemment dans ces pays du froid . Et c'est plutôt un compliment! 

On y parle de pensées positives, de comportements bienveillants, d'introspection, de zen, d'écologie et aussi de minimalisme. On pourrait croire encore un truc de psycho couleur green, mais non. C'est juste la vie de tous les jours, écrit simplement. Il ne porte pas d'étiquette, il parle de tout à sa façon. Il parle de la vie, du bonheur. Et aussi d'art. mais rien de pompeux !
Ça change des magazines féminins, mode, people et strass que je déteste il faut l'avouer. C'est le magazine que je cherchais, et que je ne trouvais pas,....et tout ça avec de superbes dessins.




Ce mois-ci, j'ai repéré un article minimaliste sur le minsgame. Le jeu des minimalistes. Pour moi la plupart des articles du Flow vont dans le sens de mon minimalisme. Je retrouve beaucoup d'échos à laurent Gounelle. Le bonheur se trouve dans les choses ordinaires. On est tous fait pour quelque chose qui nous rendra heureux. Le bonheur n'est pas dans les objets. Le bonheur n'est pas des choses et des plaisirs futiles. Le bonheur est en nous. Le bonheur doit être notre quotidien...etc...

le Flow


 Donc dans ce dernier numéro, le Flow nous parle, entre autres, du minsgame :




J'ai bien aimé les photos, les adresses pour aider à donner ou vendre mais j'ai moins aimé la non-compréhension de l'auteur qui se demande pourquoi après tout ne pas garder tous ces souvenirs dans des cartons à partir du moment qu'ils sont bien rangés et  pas en vue OOOHHHHHH!! je pense que l'auteur n'est pas minimaliste et a voulu ouvrir le sujet en posant cette question rhétorique à faire hurler un minimaliste. Je nous vous ferai pas l’affront de répondre à vous, minimalistes... juste un peu pour les autres. Le but de désencombrer est aussi de chasser tous ces objets de son esprit. Un carton même bien rangé au fond de la cave reste dans notre tête et peut resurgir de temps en temps et ça, ben, on n'aime pas, nous, les minimalistes !






Toutes les photos viennent du dernier Flow que je vous encourage à lire tellement il est trop bien !!!!!
et les suivants...












jeudi 15 juin 2017

20 objets faciles à jeter !


Vous voulez désencombrer, mais vous ne savez pas trop par où commencer?

 On a tendance à accumuler un million de choses inutiles sans réfléchir si elles sont vraiment pertinentes dans notre quotidien, pour au cas où !

Pour vous aider, voici 20 objets pour lesquels vous n’aurez pas trop à réfléchir sur le fait de les garder ou pas :




1 - les boites vides


2 - magazines et catalogues de l'an passé


3 - chaussette trouée ou esseulée


4 - les livres que vous ne lisez plus ou que vous ne lirez jamais

5 - vêtements trop petits ou abîmés

6 - les bijoux fantaisies qui ont perdus leur éclat

7 - les vielles épices

8 - les CD de logiciels et câbles que vous n’utilisez plus

9 - les stylos qui ne fonctionnent plus ou mal

10 - tout ce qui se trouve (ou presque) dans le tiroir à bordel

11 - les boutons, surtout si vous ne cousez pas

12 - sacs en plastique des commerces. Achetez-en des solides et réutilisez-les

13 - livres de recettes que vous n’utilisez jamais

14 - les bonnets/écharpes/pulls qui grattent

15 - les vieilles invitations et cartes

16 - les brochures de voyage

17 - la vaisselle que vous n’utilisez jamais.

18 - les mode d'emploi, on trouve si besoin sur internet

19 - la vieille technologie : cassettes audio, VHS, magnéto, diapo....

20 - Tout ce qui est périmé : médicaments, aliments, produits de soin et beauté…


Quand je dis "jeter" c'est au choix donner/vendre/recycler/jeter...